

Après la grave crise post-électorale qui a fortement perturbé l’activité économique en 2011, la Côte d’Ivoire reprend progressivement sa marche vers le développement. À l’instar de la plupart des pays de la zone de l’Union Économique et Monétaire Ouest AFRICAine (UEMOA), le pays est aujourd’hui dans une dynamique d’accélération de sa croissance. Ce regain d’activité devrait permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre un taux de croissance d’environ 8,6 % pour l’année 2012.
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Les banques ivoiriennes ont subi de plein fouet les affres de la crise post-électorale. Certaines ont été pillées, perdant des fonds et du matériel, quand d’autres, en raison de la nationalisation intervenue en février 2011, ont connu de très grands dysfonctionnements en leur sein. Plus grave, beaucoup d’établissements ont été obligés de fermer leurs portes suite aux injonctions de la BCEAO, qui n’était plus prête à garantir leurs opérations.
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En Côte d’Ivoire, l’optimisme de l’année 2010 a laissé place
à une période d’incertitude et de forte perturbation de l’activité
économique, suite à la crise postélectorale, après le second
tour de l’élection présidentielle, qui a entrainé une guerre et
gravement touché le tissu économique. Le secteur bancaire a
été durement atteint par cette crise, avec notamment la fermeture
de la Banque Centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO)
et de celle des principales banques internationales et régionales.

L’activité économique en Côte d’Ivoire a connu une croissance
de 3,7 % en 2009, tirée par l’ensemble des secteurs d’activité
et profitant des annulations de dettes obtenues, suite à
l’atteinte du point de décision de l’initiative Pays Pauvres Très
Endettés (PPTE).